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Le bénéfice existe même après l’apparition de de pathologie liée au tabac , mais il est d’autant plus grand que l’arrêt est précoce. En effet, parmi les 3 facteurs de risques que sont la durée du tabagisme, la consommation quotidienne de tabac et l’âge de début du tabagisme, le facteur déterminant est la durée. Selon le modèle développé par Doll et Peto, si un triplement du nombre de cigarettes fumées par jour multiplie par 3 le risque de cancer, un triplement de la durée du tabagisme multiplie par 100 le risque de développer un cancer.
Même si les bénéfices s’avèrent plus importants quand le sevrage tabagique est plus précoce, il existe toujours un bénéfice à l’arrêt du tabac quelque soit l’âge. Doll et al ont ainsi estimé le gain d’espérance de vie à :
- 3 ans chez un fumeur de 60 ans, si celui-ci s’arrête de fumer. Mais même au delà, sa qualité de vie en sera de toute façon transformée.
- 6 ans si l’arrêt a lieu à l’âge de 50 ans,
- 9 ans s’il a lieu à 40 ans.
- Enfin, la courbe de survie des ex fumeurs se superpose à celle des non-fumeurs si l’arrêt a lieu avant 35 ans.
